Le réchauffement climatique, engendre des conséquences bien connues comme une augmentation des températures, une perte de la biodiversité. Cependant, on pense moins à la grave crise économique qu'il provoquerait selon de nombreux spécialistes.

Alarme lancée par le Rapport Stern 

Le réchauffement climatique entraînerait une crise économique inquiétante. Son montant de dépense serait supérieur à 5,500 milliards d'euros. Il pourrait entraîner "un ralentissement très grave" de l'économie mondiale. Le gouvernement britannique de Tony Blair (actualiser les dates) a évalué les conséquences économiques du réchauffement climatique à 1% du PIB. Pour lutter contre la hausse des températures, Tony Blair explique que le rapport Stern est le rapport " le plus important pour le futur". Il ajoute également que "le rapport Stern devrait être considéré à travers le globe comme le derniers mot sur la raison pour laquelle le monde doit agir maintenant pour limiter les dégâts que nous causons à notre planète" .

Record de chaleur en Antarctique

L’Antarctique atteste de températures records, supérieures de 40°C au-delà des normales. Cette barrière de glace, qui avait commencé sa fonte accélérée il y a plusieurs années, tend à s'effondrer totalement. Une barrière de glace d’une énorme superficie s’est totalement désintégrée dans l’est de l’Antarctique, lors de la vague de chaleur qui a frappé la région. La désintégration de la barrière a donné naissance à un iceberg, de près de 30km de long sur 18km de large, qui s’est ensuite brisé en deux. La formation des icebergs, appelée vêlage, est un processus naturel, mais le réchauffement de l’air et des océans contribue à l’accélérer selon les scientifiques.

Disparition programmée de centaines d’espèces animales

Le réchauffement climatique touche près de la moitié des mammifères terrestres et le quart des oiseaux. Sur les 873 espèces de mammifères listées, 414 répondent de façon négative à la hausse des températures observées ces dernières décennies. Les primates et les éléphants sont les plus concernés par ce qu’ils ne se reproduisent pas vite et s’adaptent lentement aux changements environnementaux rapides. Les scientifiques ont notamment étudié les courbes démographiques, les taux de reproduction, les zones géographiques, les évolutions des climats et ils étendent leurs constats sur les espèces menacées listées par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). 

Sources

• L'Obs, 22/03/2022 et 26/03/2022
• France Info: 26/03/2022
• Le Monde