France

Trafic de stups à Marseille

Publié le vendredi 8 avril 2022 12:00 - Mis à jour le mardi 21 juin 2022 14:54
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Trafic de stups à Marseille : tirs, assassinats, banalisation des armes à feu même chez les guetteurs …

  TRAFIC DE STUPS À MARSEILLE

 

 

 

 

Nouvelle nuit sur fond de fusillade à Marseille  

 

Durant la nuit du 6 au 7 mars, un homme de vingt-deux ans a été abattu non loin de la cité de la Savine située dans le XVème arrondissement de Marseille et connue pour des trafics de stups.

 

La victime ayant un casier chargé, a été atteinte par « plusieurs tirs de kalachnikov » selon le parquet .

 

Samedi soir, vers 22h30, un autre trentenaire a été également ciblé par des tirs dans la cité de la Visitation. La victime, un guetteur, est toujours dans un état grave. Les circonstances, tout comme le type de calibre utilisé pendant la fusillade, sont non définies.

Témoignage d’un citoyen...

 

Un citoyen de la cité a affirmé « qu’ils n’avaient jamais connu ça dans la cité ». Il mentionne également que, le 25 décembre,

des tirs avaient retenti sans faire de blessés cette fois-là.

 

Enchaînement de fusillades à la cité des guetteurs

 

Le 2 février, vers 21h en l’espace de trois secondes, vingt-six balles ont été tirées en direction de l’alimentation générale, au pied de l’un des bâtiment délavés. Le gérant d’un magasin « Ado » possède un fils qui a reçu plusieurs balles envoyées par des occupants d’une voiture blanche. Des balles ont cassé la devanture du magasin. Les pompiers sont intervenus et ont commencé à le réanimer. Mais, il succombera à cause de ses blessures par balles…

 

En 2021, 36 homicides ont eu lieu à Marseille. Les homicides et les balles perdus se baladent dans Marseille. L'une d'elles a frôlé un enfant de huit ans dans le XIVème arrondissement à 22h30. Dans la même soirée, un adolescent de quatorze ans a été abattu d’une balle dans le dos. 

 

Il y a également eu, d’après la préfecture, quinze personnes tuées dans les Bouches-du-Rhône lors de règlements de compte.

 

Pour finir, d’après la BAC (Brigade Anti-Criminalité): « les trafics sont devenus tellement gros, ça rapporte tellement que les amis deviennent ennemis ». L'un de ses représentants a terminé en disant qu’à Marseille , il n’y a plus de limites. 

 

 

Source : leparisien.fr